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« On n'est pas forcement du pays où l'on est né. Il y a des graines que le vent aime semer ailleurs.» 

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Dany Laferrière 

" Élégance, style et joie de vivre "

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Mes origines 

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Née dans le 14ème, en plein Paris. Vécus 7 ans avec ma soeur et mes parents jusqu'au jour où mon petit frère est née. La ville étant devenu trop cher, nous avons voulu déménager dans la banlieue de Paris, dans le 92 à Rueil Malmaison. J'ai vécus jusqu'à mes 15 ans là bas. Une vie très belle, une école à 5 minutes de chez moi, en plein centre ville, une église à côté, 5 boulangeries et un Quick ( petit détail qui m'a marqué lorsque je suis arrivé dans cette ville). À la fin de mon collège, pour le travail de ma famille, nous avons déménager au Canada à Montréal. Mon premier grand voyage et même mon premier finalement. J'ai maintenant 21 ans, cela fait 5 ans que je vis au canada.

Définition officel d'après le dictionnaire

 

Au sens général, une communauté désigne un groupe social constitué de personnes partageant les mêmes caractéristiques, le même mode de vie, la même culture, la même langue, les mêmes intérêts... Elles interagissent entre elles et ont en outre un sentiment commun d'appartenance à ce groupe.

Qu'est ce qu'une communauté ?

Lorsqu’on me demande quelle est la communauté culturelle, j’appartiens. C’est une très bonne question. On va dire que je suis encore à la recherche de mon identité et de mes valeurs culturelles.  Bien sûr, lorsque je me présente, je vais dire que je suis Parisienne. Pour quelle raison ? Car c’est là où j’ai le plus vécu, où j’ai grandi, c’est ce pays qui a créé la personne que je suis maintenant.

Je suis allée faire des recherches sur l’image culturelle des Parisiens dans les médias. J’ai remarqué qu’on les représente généralement avec ses caractéristiques très précises : avec des marinières, un petit béret

, un petit sac à main, une cigarette à la bouche, un petit café, un petit macaron, dans des lieux branchés et conviviaux : des cafés ; des restaurants ; des boulangeries ; des musées.

Ma communauté VS LA l'image de ma communauté

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La mode parisienne, je ne m’identifie pas totalement dans ce style assez chic.

 

J’aime les belles choses, mais j'en porte rarement.

Je ne porte pas de marinière. Je suis plutôt décontracté,

Je n’ai pas un style fixe,

je peux porter différents styles selon mon humeur et mes envies.

 

Pour les traditions parisiennes,

Je ne bois pas de café

Mais j’aime aller dans des cafés.

Je suis fan des boulangeries,

Surtout des pains au chocolat.

J’adore le fromage,

Surtout le fromage de chèvre.

Le vin,

Petit faible pour le vin rouge du sud de Cahors (région du sud de la France de mes grands-parents).

Ça c’est mes traditions, mes traditions culinaires, je pense que c’est cela qui pourrait me distinguer d’une culture à une autre. Ma famille et moi sommes très familiale avec les grands repas à Noël ( l'entrée, le plat et le dessert). 

Lors que je vois des nouveaux arrivants français, je ne m’identifie peu à eux, j’ai un attachement français envers eux, mais je ne me considère plus trop comme vraiment française comme « eux ». Pour moi, comme le dit si bien, Dany Laferrière : « on n’est pas forcement du pays ou l’on est né. Mais il y a des graines que le vent aime semer ailleurs. » Pour moi, nous n’avons pas une culture ancrée en nous. Certes, nous avons des valeurs de là où nous sommes né, mais cela ne veut pas dire que nous devons suivre les codes de la culture et nous associer directement à celle-ci.  Nous pouvons avoir des communautés multiples dans nos valeurs. Grâce à l’expérience d’être venu ici, cela m’a permit d’être plus ouverte d’esprit et justement ne pas avoir une identité collée à la peau. Le Canada, c’est un pays venant de l’immigration. On a plus l’opportunité de partager ses valeurs, ses traditions.

Dany Laferrière 

Dany Laferrière  est un exemple, c’est un écrivain. Il est né à Haïti, avec son status de journaliste et la situation politique à l’époque, il a dû quitter son pays et venir vivre en Amérique du Nord, à Montréal.

 

Cet exil lui a fait interroger sur son identité. Pour lui, l’exil est un symbole de libération et d’une ouverture sur le monde. Cela permet un repositionnement identitaire sur sa propre culture et sa culture d’adoption. 1

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Depuis cinquante ans on nous emmerde avec l’identité, c’est l’expression à la mode. On dirait qu’on a été pris en otages par une bande de psychologues, de psychiatres ou de psychopathes. Quel que soit ce que vous faites, c’est une question d’identité. » 

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Dany Laferrière 

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Cette citation m’a permit de comprendre que je ne suis pas obligé d’avoir une identité, d’avoir une communauté fixe. Je suis qui je veux être, que je me sente française ou parisienne ou canadienne ou québécoise, what is the point ?

 

Oui je me sens française, au niveau des traditions familiales, des rituels, de la gastronomie, mais je ne me sens pas vraiment parisienne. L'identité pour moi ce n'est pas quelque de chose de fixe, l'identité c'est ta manière de vivre. Il faut être qui nous voulons être et expériementé avec les gens avec lesquelles tu vies. Vivant à Montréal, je me sens Montréalaise, je me sens Canadienne. Grâce à l’ouverture du monde que j’ai eu, j’ai un mélange de cultures ancrées en moi : française, un peu Canadienne et un peu Quebecoise. Un mix qui me ressemble et qui m'appartient. 

 

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1 Le parcours identitaire de Dany Laferrière ou « Mon cœur est à Port-au-Prince, mon esprit à Montréal et mon corps à Miami » 1 par Anne Brown, Université du Nouveau-Brunswic Website : https://journals.lib.unb.ca/index.php/scl/article/view/12770/13734
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